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Pour améliorer la classification énergétique des logements de moins de 40 m², le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) évolue. Cette évolution réglementaire concerne environ 140 000 logements en France et vise à rendre ces petites surfaces « énergiquement décentes », c’est-à-dire avec une consommation d’énergie inférieure à 450 kWh/m2 par an. Voici ce que vous devez savoir sur cette évolution du DPE.
Pourquoi cette évolution pour les petites surfaces ?
La mise à jour du DPE pour les surfaces de moins de 40 m² répond aux contestations selon lesquelles les méthodes de calcul actuelles ne sont pas adaptées à ces logements. Les petites surfaces étaient souvent désavantagées en obtenant des notes énergétiques très basses, même si leur consommation réelle était plus faible au prorata que celle de logements plus grands. Le précédent DPE avait donc fait chuter de façon conséquente la valeur de ces biens immobiliers. En ajustant les méthodes de calcul, le gouvernement espère rendre le DPE plus équitable et représentatif de la performance énergétique réelle de ces habitations.
Moins de contraintes pour les propriétaires de petites surfaces
Cette évolution est une bonne nouvelle pour les propriétaires de petites surfaces considérées comme des passoires thermiques. Elle leur permet d’améliorer la classification énergétique de leur logement sans avoir à réaliser immédiatement des travaux coûteux. Cela facilite la location et la vente de ces biens immobiliers, tout en augmentant leur valeur sur le marché. Les propriétaires n’ont plus l’obligation de réaliser des travaux de rénovation thermique pour mettre leur logement en location, et les logements classés F ou G peuvent réintégrer le marché locatif jusqu’en 2034.
Ce qu’il faut faire pour bénéficier de ce nouveau dpe
Les propriétaires doivent donc faire réaliser un nouveau DPE qui utilise les nouvelles méthodes de calcul. Il est essentiel de faire appel à un diagnostiqueur certifié pour obtenir une évaluation précise et conforme aux nouvelles règles. Il est également possible d’obtenir une simulation de la nouvelle étiquette énergétique sur le site de l’Agence de la transition écologique (Ademe).
Bien que les propriétaires aient plus de temps pour envisager des travaux de rénovation, ils peuvent toujours améliorer la performance énergétique de leur logement. L’isolation thermique, le remplacement des fenêtres et l’installation de systèmes de chauffage plus efficaces sont autant de moyens d’améliorer la classification énergétique du logement. Des aides financières et des subventions peuvent aider à amortir ces coûts.