Taxe piscine: l’erreur de l’administration qui fait des vagues

25 avril 2025 | par la rédaction de Clic Travaux @Laetitia R.
À la une, Actualités, Aménagements extérieurs, Non classé

Taxe piscine: l’erreur de l’administration qui fait des vagues

Un bug inattendu qui touche des milliers de foyers

À l’approche des vacances estivales, un phénomène surprenant frappe de nombreux Français : une taxe sur des piscines que certains n’ont même jamais installées. Selon les informations rapportées par La Provence, l’administration fiscale a déniché des erreurs dans son nouveau système d’évaluation. Ainsi, certains contribuables se retrouvent obligés de payer pour des bassins… qui n’existent pas !

Une technologie pas si infaillible

Ce retournement inattendu est dû à un dysfonctionnement technique au sein de la Direction des Finances publiques. Pour pallier le manque de personnel, l’administration a décidé d’utiliser l’intelligence artificielle. Si cette technologie peut s’avérer efficace, elle n’est pas sans faille. En effet, le taux d’erreur serait estimé à 30%, selon la CGT Finances publiques 13.

Le rôle de cette IA ? Scanner à distance tous les bassins privés de France. Grâce à un algorithme sophistiqué, elle est censée détecter les piscines. Mais en réalité, il semble que des places de parking réservées aux personnes en situation de handicap, qui sont peintes en bleu,  ont été confondues avec des bassins d’eau, entraînant des conséquences pour des milliers de contribuables.

Des réclamations en masse

Investiguer sur ce qu’il se passe est devenu indispensable. Plus de 30 000 contribuables se retrouvent dans l’obligation de payer une taxe piscine fantôme. En réponse, ces derniers ont entamé des démarches pour contester la taxe, en envoyant des milliers de réclamations à Bercy. Pour l’instant, les retours sur ces réclamations se font attendre.

Il est important de rappeler que la taxation ne concerne que les piscines privées qui sont enterrées, semi-enterrées ou fixes hors-sol et dépassant les 10 m². Les installations gonflables ou démontables échappent à cette taxation, tant qu’elles sont correctement retirées à la fin de la saison. Toutefois, le flou autour des détections peut mener à des conséquences financières désastreuses.

Une taxe qui peut coûter cher

Si l’administration ne corrige pas cette erreur, les montants réclamés peuvent rapidement devenir astronomiques. En effet, la taxe peut atteindre environ 258 euros par mètre carré, selon la surface du bassin identifiée à tort. Par exemple, pour une piscine standard de 30 m², le montant peut alors s’élever à plus de 7 000 euros ! Une somme conséquente basée sur des informations erronées fournies par un système défaillant.

Les contribuables concernés ont donc tout intérêt à agir rapidement pour contester cette imposition. Il est crucial de ne pas laisser cette situation s’installer, avant que l’administration ne considère la taxe comme acquise.

Conclusion : entre inquiétude et nécessité de vigilance

Cette situation soulève des questions sur l’utilisation des algorithmes dans le cadre fiscal. Si la technologie peut être d’une grande aide, elle doit également être fiable. Face à ce contretemps, il est donc recommandé à ceux qui se voient imposer cette taxe sans raison de se mobiliser et d’effectuer une réclamation dans les meilleurs délais. La vigilance est de mise, car il vaut mieux prévenir que guérir… 

Taxe piscine: l’erreur de l’administration qui fait des vagues
Retour en haut